Chronique Logo : Caisse d’Épargne

Nous revoilà pour une chronique traitant de l’illustrissime logo de la Caisse d’Épargne. L’écureuil logotypé a pour petit nom « Didy« .

Aussi curieux que cela puisse paraître, Didy est le petit frère de la Vache Qui Rit, puisqu’ils sont tout deux sortis de la talentueuse main du dessinateur animalier Benjamin Rabier.

L’écureuil symbolise ici, l’animal qui d’un côté espiègle, grignotant sa noisette sur une branche, faisant mille et unes acrobaties mais qui d’un autre côté sait aussi bien faire ses provisions pour les temps plus rudes (épargne).

Dès sa venue au monde, Didy est atypique, porteur d’une dimension métaphorique. Dans un univers où les comptes sont bien tenus, la mascotte de la Caisse d’Épargne est née d’un conte imaginé dans le chaos de la guerre. En 1942, un concours de nouvelles est ouvert, à charge pour les récits en compétition de servir de concept de communication pour une caisse d’épargne et de prévoyance. Le premier prix est décerné à William Bate pour sa fable Didy et Rascassot. C’est l’histoire d’un écureuil, le dénommé Didy,  qui aurait fini dans le ventre de soldat affamés s’il n’avait pas su mettre de côté pour plus tard tout une provision de noisettes. Au moment où ils s’apprêtaient à sacrifier le pauvre Didy, ils découvrent ce trésor qui va lui permettre d’éviter la casserole et à eux de trop crier famine.

L’écureuil providentiel est épargné. Et le lumineux parallèle s’impose : si, comme Didy, on sait mettre de côté son pécule en le confiant à la Caisse d’Épargne qui saura le faire fructifier, on ne risque jamais d’être dévoré par la vie qui peut s’avérer cruelle. Toutes ces qualités, l’écureuil Didy va montrer, au cours de sa belle carrière au service de la Caisse d’Épargne, qu’il les combines à la perfection.

Source : Héros de Pub édition Chronique

Benjamin Le Coz pour We Com’in

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